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La Barbade et suite de transat |
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Nous arrivons donc au petit matin après nos 13 jours de mer. La journée est avant tout une journée de repos pour tout l’équipage. Nous nous offrons tout de même une bonne bouteille de champagne et un repas de fête (grosse entrecôte, haricots verts, tomates provençales) pour fêter notre arrivée à bon port. |
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Samedi 26 Janvier Carlisle Bay –La Barbade au mouillage Taugl arrive en début de matinée avec un grand sourire. La traversée s’est également très bien passée pour eux. Nouveau repas de fête pour célébrer cela, champagne et château Talbot 97! Nous sommes tous ravis d’être arrivé mais il y a en nous un petit sentiment de vide qui flotte. La grande traversée est effectuée, sans problème technique, mais cette transat représentait un peu une fin en soi. Nous partageons ce sentiment avec Taugl, Carmen comparant même cela avec un « baby blues ». Pour le moment, nous sommes à La Barbade pour quelques jours encore, dans l’attente des cours du Cned envoyés par Patty il y a 8 jours. Nous profitons sans scrupule de l’eau translucide de Carlisle bay, du soleil et des quelques grains, des tortues qui nagent autour de Bulle d’O, du bourdonnement de Bridgetown, de ses marchés et de ses « malls » (centres commerciaux locaux) constamment envahis par des milliers de touristes américains, déversés tous les jours par de gigantesques paquebots en escale. La Barbade semble vivre de ces afflux quotidiens de visiteurs US, tous armés de billets verts, casquettes, lunettes de soleil et gambettes toutes blanches. |
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Grande matinée nettoyage et entretien de Bulle d’O dans ce cadre idyllique. Il nous faut par ailleurs commencer à penser aux quelques travaux d’entretien à réaliser avant la Transat retour : mon vieux copain le générateur qui a son variateur de puissance en rade, panneaux solaires à rendre inclinables (indispensable pour une bonne efficacité), batteries qui me semblent faiblardes et enfin les modifs promises par Alucarbone qui tarde un peu à revenir vers moi. Je les relance régulièrement. Ils me font pourtant de belles promesses… Après-midi digne de grandes vacances avec une séance snorkeling au dessus d’épaves non loin de notre mouillage. Multitude de poissons et de tortues dans une eau bleu turquoise puis footing de rêve le long de la plage en fin d’après midi avec haricot vert. Ah oui, Emmanuel a très rapidement été baptisé par les enfants « haricot vert », sûrement en vertu de sa grande taille et de sa minceur. Pas mal trouvé ! |
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Nous profitons de la Barbade et nous récupérons. Cette petite île est située sur une position légèrement excentrique dans l’océan Atlantique comparé aux autres îles des caraïbes, ce qui la rend peu visitée par les voiliers en croisière aux Antilles. Superficie : 430 km², 270 000 habitants, capitale : Bridgetown, Décalage horaire par rapport à la France: -5 heures. La Barbade est une ex colonie anglaise, maintenant membre du Commonwealth et indépendante depuis 1966. La langue est donc l’Anglais, parlé avec un accent hallucinant, très difficile à comprendre, comme s’ils parlaient tous la bouche pleine de chamalos. Son économie semble reposer en grande partie sur les milliers de touristes américains déversés chaque jours par les paquebots de croisières. Bridgetown, la capitale, est une petite ville truffée de boutiques duty free, de « malls » et d’un « cave Shepard », plus vieux « department store » des antilles (1906), digne des plus beaux établissement new yorkais. On y paie en Dollars barbados, en US Dollars et même en Euros. La ville est très propre et très sûre, une sorte de petit Singapour des Antilles. Tout semble y être organisé par le gouvernement (activité touristique, les marchés, l’économie, le prix des taxis, des locations de voiture etc.).
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Retour sur la Transat
Notre traversée a finalement été beaucoup plus mouvementée du point de vue des conditions que ce que l’on nous avait promis. Plus de vent avec près de deux jours à plus de 30 nœuds et deux périodes à plus de 40 nœuds, plus de mer croisée donc plutôt inconfortable. On a encore en tête la promesse de certains bateaux croisés au Cap Vert de faire une traversée sur un tapis roulant, tranquille, sans toucher aux voiles jusqu’aux Antilles. Cela n’a pas été le cas : Génois, gennaker, puis re génois, GV, un ris puis deux etc. Nous n’avions encore jamais autant changé d’allure. La fatigue a été présente pour tout l’équipage. Elle s’est surtout faite sentir la deuxième semaine. Cette fatigue est très largement due à l’attention de tous les instants, nécessaire de jour comme de nuit. Les conditions assez instables nous l’ont réclamée. Les nuits ont donc été assez courtes et parfois même avec une ou deux heures de sommeil pour le capitaine quand les conditions me l’imposaient comme pour Catherine et Emmanuel pour l’inconfort et le stress. Nous avons de plus ressenti une tension supplémentaire significative du fait de traverser l’Atlantique : plus de pression dans chacune de nos manœuvres que lors de nos traversées précédentes pour descendre de la côte Africaine. La présence d’Emmanuel a été pour nous d’une grande aide. La gestion des quarts est clairement beaucoup plus cool à trois adultes et aussi beaucoup plus sécurisante. Nous avons donc « économisé » les enfants, ce qui leur a permis de travailler quand les conditions le permettaient (pas si souvent !). Les enfants n’ont rencontré que très peu de difficultés. Pas d’inquiétude, pas de stress, pas de mal de mer. L’ambiance à bord a été très bonne. Beaucoup de bons moments à regarder les éléments (mer, ciel, soleil, nuages, grains, lune, étoiles…), à écouter, à veiller, à discuter. Pas d’engueulades ou de disputes, juste quelques rares petits sautes d’humeur, liées à la fatigue et tout à fait compréhensibles.
Question alimentation, nos repas ont été très légers et principalement agrémentés de poissons très très frais puisque pêchés régulièrement. Bonites, wahoos (sorte de Thon allongé) et dorades coryphènes, les préférées de tous. Nous avons tous pris beaucoup de plaisir avec la pêche. Chaque sifflement de la cane était une fête : Va- t on pouvoir le remonter ? Est-ce un très gros ? Un requin, un marlin ? C’est une coryphène puisqu’il se débat en sautant dans tous les sens. Tu as vu sa couleur ? Trois ou quatre nous ont tout de même échappé. Vient ensuite la phase de préparation, plus fastidieuse (mon boulot) et à faire immédiatement : le vider et le débiter en darnes ou en filets. Le reste est du plaisir, à déguster grillé ou cuit dans du citron, à la tahitienne. Nous avons par ailleurs été assez surpris de croiser très peu de vie en mer, trop loin de tout : pas de cétacé (uniquement quelques dauphins à deux jours de l’arrivée), très peu d’oiseaux et six à sept cargos croisés au loin (6 à 8 milles). La traversée aura donc duré 13 jours (moins deux heures). 13 jours qui resteront gravés pour nous cinq.
Jeudi 31 Janvier Retour sur la Transat, vue par Emmanuel
"Bien loin de vouloir être comparé à un exploit, après en avoir vécu l’expérience je pense toutefois qu’il ne faille pas non plus en minimiser la portée : Traverser l’atlantique ne doit jamais être considéré comme anodin , ne serait ce que par respect vis-à-vis de la puissance des éléments. Une autre raison pour laquelle je pense qu’une transat ne doit pas être prise à la légère est que tous les dangers sont sous jacents. Lorsque tout se passe normalement, les risques semblent inexistants. Après plusieurs lectures nautiques, j’ai pris conscience que des situations plus que confortables pouvaient rapidement devenir périlleuses. Je ne pense pas à un problème grave comme une personne à la mer ou une collision avec un containeur qui est difficile à anticiper, mais plutôt à un aléa technique tel la perte d’un safran, un empennage avec casse, une panne électrique, un réservoir infecté etc. Je voudrais également mentionner le côté solitaire mais grandiose de mes quarts durant la nuit avec le bateau plongeant dans les vagues, sans visibilité, la réflexion de l’écume, le sifflement du vent qui tendait à se renforcer chaque nuit, ainsi que la veille qui n’est pas à prendre à la légère. J’ai tout de même été dans l’obligation de sortir le capitaine de son sommeil à deux occasions du fait de la présence de cargos à l’horizon. Pas toujours facile !!!!! Il comprendra …….. Donc encore un grand remerciement à tout l’équipage de Bulle d’ O pour cette aventure avec ses moments qui resteront à jamais ancrés dans mon esprit et ce formidable accueil. Emmanuel |
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage La journée est marquée par le départ d’Emmanuel. Après un mois passé avec nous sur Bulle d’O, Emmanuel retourne sur terre… Bon retour à toi, grand Emmanuel et bon courage pour la reprise ! Tu rentres en pleine forme, avec une mine bronzée et reposée qui te va à merveille. |
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Nous sommes toujours sans nouvelle du colis du CNED posté en France le 18 Janvier. Nous resterons donc à La Barbade encore quelques jours. Cela nous laisse le temps de nous pencher sur nos prochaines étapes. Question toujours ouverte : Antilles du sud ou Antilles du Nord ?. Faire les deux nous paraît trop pour les 4 mois qu’il nous reste aux Antilles. Nous avons en effet envie de prendre notre temps dans les lieux que nous visitons et souhaitons nous imprégner de l’ambiance, des odeurs et couleurs de ces endroits nouveaux pour nous, nous donner le temps d’aller vers les gens, de les rencontrer. Devant ces hésitations, nous allons probablement commencer par la visite des Grenadines, endroit inévitable et très proche de La Barbade (moins de 100 milles).
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage. Nous partons tôt ce matin pour faire un tour de l’île avec nos copains de Taugl. Nous louons un mini van et nous entassons tous les 9, avec Maxime et Sébastien pourtant bien peu en forme ce matin et un peu fiévreux. Les deux malades passeront la journée à somnoler à l’ombre, allongés sur une banquette. Ils n’auront pas vu grand-chose de notre visite. La côte Est de l’île, battue par les Alizés et la houle du grand large, nous a séduite avec son aspect « sauvage et beau ». Les déferlantes envahissent la côte et encerclent les rochers de leur écume toute blanche.
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Les deux garçons sont sur le tapis depuis hier : fièvre (39.5° tout de même), diarrhées pour Max, maux de ventre et de tête. Peut être une intoxication alimentaire (eau, légumes, œufs ?) malgré les précautions que nous prenons (tous les légumes nettoyés au permanganate de potassium), peut être un palu ramené d’Afrique (peu probable mais toujours possible). Max est le plus affaibli et le plus fiévreux. Nous consultons par email notre médecin préféré. Nous avons en effet préparé notre pharmacie de bord avec son aide et pouvons donc plus facilement utiliser les médicaments appropriés quand nécessaire. Nous décidons tout de même de faire un test « rapid malaria diagnosis » qui nous avait été donné par Stellina, un bateau copain au Sénégal. Le résultat confirme bien que ce n’est pas un palu. Ouf ! et merci encore Isabelle.
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Seb semble ce matin bien remis mais Maxime a toujours un peu de fièvre mais beaucoup moins que les deux jours précédents. Ses problèmes gastriques sont toujours présents. Il est cependant sur la voie de la guérison même si loin d’être en pleine forme. Le diagnostic à distance reçu par email confirme une gastro infectieuse. Merci Alain pour ces consultations bien utiles pour nous. On continue à surveiller nos zouaves et à manger du riz ! Notre séjour ici est une vraie escale tranquille au rythme du CNED des enfants le matin, des baignades dans les eaux superbes de Carlisle Bay, de footing en fin d’après midi le long de la plage, de visites approfondies de Bridgetown et de ses marchés, de temps passé sur le web au « Barber Shop » qui fait aussi cyber café. Le mouillage est très confortable, protégé des vents et de la houle. Pas de stress en vue…
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Nous avons régulièrement des nouvelles de Sodexho et d’HEC. Nos aventures sont même reprises par la newsletter interne d’HEC. C’est non seulement très sympa de leur part mais démontre aussi une ouverture d’esprit qui nous réjouit. Cependant, le risque d’un retour mouvementé vient tout de même m’effleurer l’esprit. Ce risque fait, il est vrai, tout à fait partie de l’aventure. Par anticipation, nous avons tout de même beaucoup oeuvré avant notre départ pour préparer notre retour, en expliquant et communiquant sur nos motivations profondes et notre souhait de retour dans le monde de l’entreprise. Une façon de faire partager notre motivation et de bien expliquer que notre aventure n’est en aucun cas une fuite devant notre univers du travail. Nos métiers respectifs nous apportent beaucoup comme nous leur avons beaucoup donné. Ils nous ont permis de nous construire tel que nous sommes maintenant, de nous épanouir, de grandir et donner le meilleur de nous même à chaque étape de notre progression. Mais le cycle est infernal. La balance semble progressivement et inéluctablement pencher vers l’entreprise, qui nous propose toujours plus, plus que nous acceptons donc en appuyant toujours d’avantage sur l’accélérateur. Notre choix a donc été de dédier une année complète à ce qui nous est le plus cher : notre famille. Consacrer plus que ces quelques week-ends trop courts et encadrés par des semaines aux rythmes endiablés, plus que quelques vacances hachées par des emails inondant notre messagerie, plus que cette vision accélérée du monde. Une année pour prendre le temps, ensemble. Une parenthèse qui nous semble essentielle à un moment où les enfants sont en âge de profiter et de comprendre, les yeux bien ouverts, que le monde est grand, que les choix sont multiples et que nous avons l’immense chance de pouvoir décider des grandes orientations de notre vie. A nous de nous en donner les moyens et de créer les conditions qui nous permettront de réaliser ce choix. Voila un message qui nous semble essentiel pour nos enfants. Quand on veut vraiment, on peut ! Les enfants sont bien sûr une motivation forte qui ne doit pas non plus cacher notre motivation à nous deux, les parents-enfants que nous sommes aussi. « Un temps pour un rêve » disait Geoffroy dans son livre narrant son année sabbatique en famille…le temps, une notion qui a de plus en plus de valeur à nos yeux. Le temps passe vite, trop vite, et nous ne souhaitons pas le dédier uniquement à notre activité professionnelle au détriment évident de notre vie familiale. Tout est important, ce n’est finalement qu’une question de priorité et de choix. Cette décision a été collégiale, entièrement partagée et construite ensemble, étape par étape. L’idée en premier lieu, l’initiation à la voile, à la grande croisière, les stages parents et enfants, le test grandeur nature aux Grenadines (voir résumé), puis l’été dernier sur la côte Atlantique. Pas de problème particulier de ce côté, la motivation est bien là, omniprésente. L’apprentissage est encadré par un super Rochelais qui nous donne toutes les ficelles (les bouts !) essentielles à la réussite de notre entreprise. Bravo et merci Pierrot, ton apport a été déterminant. Bien sûr, ce choix n’a pas été un choix simple, ni une solution de facilité. Il faut s’en donner les moyens et bien préparer l’avant voyage. Gérer en parallèle notre préparation au voyage, notre communication dans nos entreprises respectives puis la passation de nos responsabilités. Sonder en premier lieu, introduire l’idée en douceur (deux ans avant), et surtout, essentiel nous en sommes convaincus, donner du temps à l’entreprise pour organiser le remplacement avec le moins de difficultés possibles. Les obstacles se lèvent un à un. HEC et Sodexho donnent leur feu vert entre septembre et décembre 2006, soit 10 mois avant. Un soulagement immense mais qui signifie pour nous deux le début d’une période difficile. Bien réussir notre départ demande un investissement encore plus important. Jongler entre la réussite irréprochable de nos derniers mois dans nos positions respectives, acheter un bateau, le préparer et nous avec, demande un investissement de tous les instants. Le choix du bateau a été finalement un choix assez simple. Un cata, évidemment, même avec le relatif surcoût que cela représente: de l’espace et surtout pas de gîte, indispensable pour que les enfants puissent travailler dans de bonnes conditions. Le Kronos 45 s’est ensuite imposé dès sa première visite : rassurant (un très bon comportement marin), plaisant (une sensation de plaisir à la barre) et équilibré (confort/équipement/performance). Cerise sur le gâteau un gréement carbone tout neuf qui nous plaît bien avec un mât rotatif et des voiles en spectra.
La préparation consiste également pour nous, à donner un sens encore supplémentaire à notre voyage. Voyager oui, mais voyager utile nous tenait à coeur, influencés et conditionnés que nous sommes tous les deux par le monde hyper exigeant de l’entreprise, où chaque instant doit être productif. Un voyage d’un an qui n’est pas synonyme de farniente, chemise à fleurs et guitare ! Contradictoire avec notre souhait de prendre le temps…mais finalement pas tant que çà. Le voyage en voilier nous remet sur un rythme complètement différent. Finie la course et place à l’écoute et au respect de la nature. Les éléments décident pour nous de notre route, de notre allure et de notre jour d’arrivée. Un grand changement.
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Suite de notre interrogation sur les dauphins : dorment ils ? « Le dauphin est un animal marin. Respirant l’air, il ne peut pas vivre longtemps sous l’eau, comme les poissons. Ayant la peau très fragile, il ne peut pas rester longtemps à l’air sous peine de la voir rapidement détériorée. Donc il doit être à la fois dans l’eau et dans l’air. Mais ni complètement dans l‘air, ni complètement dans l’eau. Comment dormir dans ces conditions ?. Le dauphin ne peut pas rester immobile, au risque de voir soit sa peau s’assécher soit de s’asphyxier. Mais le sommeil est nécessaire à la régénération de son organisme, comme d’ailleurs de tous les organismes. Pour résoudre ce problème de survie, le dauphin dort éveillé. Il dort avec l’hémisphère gauche de son cerveau et fait alors fonctionner son corps sous le contrôle de l’hémisphère droit. Puis il alterne. Il repose l’hémisphère droit et c’est le gauche qui dirige l’organisme… Pour parvenir à un fonctionnement correct de ce système de bascule d’un cerveau à l’autre, il s’est créé une adaptation, une sorte de troisième cerveau qui gère l’ensemble. » Ainsi quand nous voyons le dauphin sauter dans la houle en pleine nuit, il est aussi certainement en train de dormir ! |
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Carlisle Bay – Bridgetown - La Barbade au mouillage Nous rencontrons Laetitia, Jérôme et leurs 3 filles, tous les cinq expatriés à La Barbade depuis 6 mois. Il y a pire ! Nous nous laissons sympathiquement inviter chez eux pour un dîner qui marquera le retour en forme de Max (au vue du nombre de tranches de rôti avalées…) |
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Nuit en Mer entre la Barbade et les Grenadines. Vent 20 nœuds, plein Est, Cap 270°, mer peu agitée avec une belle houle tout de même. Le CNED est toujours bloqué à Londres (alors que posté le 18 janvier tout de même). Très belle performance, il a mis 10 jours pour aller de Buc à Chilly-Mazarin avant de s’envoler pour Londres où les anglais attendent probablement un nombre suffisant de colis pour les envoyer vers La Barbade !! Vive le colissimo. Pour ne pas attendre plus longtemps, Catherine a passé des heures sur le web à télécharger tous les cours et devoirs de Sébastien puis les a imprimés sur Bulle d’O. |
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